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TRAVAIL

" Mais c'est pas un métier de femme ça "

« Regarde-moi cette assistée, ça fait des gosses pour toucher la CAF et pas travailler ! »

70%

30%

7%

des PDG sont des femmes

près de 70%

Des femmes exercent des métiers

« féminisés »


 

les attribuent principalement à leur sexe, faisant du sexisme le principal motif de discrimination au travail.


En 2021, 11,3% des femmes en emploi en France ont déclaré avoir subi des traitements inégalitaires ou des discriminations dans leur emploi actuel, contre 7,0% des hommes.

Parmi les femmes ayant ressenti ces discriminations,

Les stéréotypes de genre imposent souvent aux femmes d'être des mères prioritaires, assumant la charge des enfants et des tâches domestiques, comme préparer le dîner à 19h. Ces attentes sociales renforcent l'idée qu'elles sont moins disponibles ou engagées, ce qui limite leur accès aux postes à responsabilité. Ce discours engendre une "double charge" : une pression familiale constante et un manque de reconnaissance professionnelle.

Ce phénomène, appelé "plafond de mère", désigne les obstacles spécifiques freinant la progression de carrière des mères dans des secteurs exigeants.

des femmes exercent dans seulement

12 des 87 familles professionnelles répertoriées par l’INSEE.

Il s’agit des métiers du soin et de la santé, des services à la communauté (assistantes maternelles, aides ménagères) et des postes administratifs (secrétaires, employés administratifs, comptables).

Malgré plusieurs textes de loi visant à lutter contre le sexisme et les discriminations, les femmes continuent de faire face à cela. Dans le monde du travail, cela commence dès le processus de recrutement.

Elles peuvent se manifester de plusieurs manières : refus d'embauche, questions intrusives sur la maternité ou des stéréotypes concernant leurs compétences. 

Les femmes qui s’aventurent dans des secteurs dits "masculins" doivent souvent doubler leurs efforts pour prouver leur légitimité. Cette pression peut conduire à une surcharge mentale et une fatigue psychologique, à tel point que certaines finissent par envisager une réorientation professionnelle.

+ de la moitié des femmes

« Rassurez-moi, vous ne comptez pas avoir d’enfants bientôt ? »

« C'est pas une bonne mère, elle privilégie son travail aux enfants »

NATHALIE

BOUCHRA

BOUCHRA

FRÉDÉRIQUE

FRÉDÉRIQUE

FRÉDÉRIQUE

KEISHA

ont interrompu leurs activités professionnelles ou réduit temporairement leur temps de travail pendant au moins un mois au-delà du congé de maternité, suite à la naissance de leurs enfants.

Les femmes sont souvent contraintes de réduire ou cesser leur activité professionnelle après la naissance d'un enfant, en grande partie à cause de politiques publiques mal adaptées. Par exemple, des dispositifs comme le RSA ou les aides familiales, bien qu'essentiels pour lutter contre la pauvreté, ne favorisent pas suffisamment une répartition équitable des responsabilités entre hommes et femmes et renforcent des inégalités structurelles.

 

De plus, le manque de modes de garde accessibles et abordables pousse de nombreuses mères, en particulier celles en situation précaire, à rester à la maison, non par choix, mais par absence de solutions viables. Ces femmes ne sont pas des "assistées", mais plutôt  victimes d'un système qui n'encourage ni l'autonomie économique ni une égalité réelle dans la répartition des tâches familiales et professionnelles.

Sources : Insee (2013), Lemière, S. (2014)

Sources : Observatoire des inégalités, (2022)

Sources : Observatoire des inégalités, (2022)

Sources : Genin E. (2019), Bruguière C., Schiappa M. (2015)

Sources : Observatoire des inégalités, (2022)